Ce n'est pas ce qu'on fait qui compte mais la manière dont on le raconte! Le Touquet 2013 : Paris-Plage, le soleil, le sable, et le facteur "(in)humain" derrière la dune!
Petit vol au Touquet avec des cousins.
Je connais bien le parcours, la météo est belle (première belle journée du printemps, ouf !). Les METAR et TAF sont bons pour la journée. Aller sans histoire et mes cousins apprécient au plus haut point le survol de la côte depuis le sud du Tréport, et la baie de Somme. Le vent est assez faible et la piste 14 est en service. Il y a pas mal d’avions sur le parking. Après un bon plat de fruits de mer, et une ballade sur la plage, je constate que les décollages ont changé de sens, et je sais pourquoi, car le vent s’est levé et vient franchement de la mer. On l’a bien senti sur la plage où il ne faisait de ce fait pas très chaud en regardant les démonstrations de polo à cheval. Effectivement la piste 32 est maintenant en service. Après avoir pris l’ATIS, je prends contact avec la TWR. Le contrôleur me donne le code transpondeur 6113. Je collationne « 6113 », je le note sur mon Log, et j’affiche sur les digits. Là mon cousin, me dit timidement, comme si il avait peur de dire une bêtise: « euh… je crois qu’il t’a dit 6113 ». Je regarde ce que je viens d’afficher: « 7113
». L'esprit instantanément en éveil aigu ... je ne doute pas très longtemps car à l’arrivée, on m’avait donné 6112 ! Je corrige donc mon affichage sur 6113 sans recontacter la TWR pour une réponse que je connais déjà, et je félicite mon « navigateur » de cousin pour son attention. Pourquoi ai-je noté inconsciemment un « soixante
et onze » et bien collationné un « soixante et un » ? Sans doute
l’habitude des codes de Pontoise ? En tout cas, la leçon est là : accorder une attention soutenue aux messages, même au sol, et penser consciemment ce que l’on entend ou ce qu’on écrit, et non dans un mode passif. Jean-Paul
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