Tenus
par des femmes et fréquentés par les
meilleurs esprits d'Europe, sinon les plus
éclairés du siècle des Lumières, les salons
sont à la mode au XVIIIe. Celui de la
marquise du Deffand compte parmi les plus
célèbres en 1750. Sa nièce, Julie de
Lespinasse, vient y faire son éducation.
Elle finit par entrer en rivalité avec sa
tante, jusqu'à lui disputer ses amis, les
d'Alembert, Turgot, Diderot, et créer son
propre salon. Les deux femmes vont se livrer
une joute oratoire implacable, où leur
intelligence et leur humour s'expriment à
merveille, portés par la plume acérée de
l'auteur.